Mardi, 21 octobre 2008
La journée commence par une visite chez Hasegawa pour y contrôler mon
azukari showa ( un koi que je laisse au Japon pour qu’il puisse y croître et
se développer). Le koi, qui a maintenant 4 ans, n’a pas tellement poussé (
5cm), tandis que son développement est plus que satisfaisant; le sumi (le
noir) ressort bien, un vrai plaisir à voir.
Nous retournons ensuite à la Oya koifarm, où la récolte des nisai a été
reprise. Quand nous y arrivons, Taro est pleinement occupé à inspecter et
trier les poissons. Il a, pour la première fois, cette année de splendides
nisai chagoi,; leur qualité est excellente, mais ce genre de koi ne
l’intéresse apparemment pas et il ne continuera probablement pas à l’élever.
Quoi qu’il en soit, je veux absolument quelques exemplaires de cette
“édition limitée Oya chagoi” (sans blague ?) et en sélectionne donc de
belles espèces, ainsi que des asagi et un benigoi. Vient le moment suprême:
je veux absolument acquérir aujourd’hui l’asagi top que j’ai observé, il y a
quelques jours; j’en ai rêvé la nuit et craignais qu’il aurait entretemps
obtenu acquéreur, mais non, il sera mien !
Cet asagi peut, sans le moindre doute, entre en compétition dans les
koishows japonais; je décide toutefois, en concertation avec Taro, de ne pas
le faire provisoirement, car les asagi sont extrêmement nerveux dans les
bacs d’exposition (jumpers) et le bel animal restera dès lors jusqu’à
l’année prochaine dans le mudpond .
Etape suivante: Shinoda, où je sélectionne de beaux doitsu showa . Il faut
qu’on se dépêche, car Marudoh entame aujourd'hui la deuxième partie de sa
récolte de top nisai jumbo.
Je me limite à choisir, tout comme hier, des kohaku et des sanke. Je choisis
avec mon compagnon de voyage 1 sanke et 2 kohaku, deux splendides koi, à un
prix tout aussi beau! Il est tellement difficile à résister quand on est
confronté à une telle qualité. Nous achetons finalement 2 sanke( dont un que
j’ai pris en option, la veille): de vrais perles qui demeureront encore
quelque temps au Japon.
Puis c’est le tour à Takahashi, un éleveur toujours aussi aimable, se
réjouissant vraiment de notre visite. La majorité de ses koi sont des
animaux standard, mais on y trouve aussi de belle surprises. J’achète
différentes sortes de koi que je n’ai, jusqu’à présent, pas trouvé ailleurs,
dont des tategoi doitsu sanke et un tategoi beni kumonryu.
Une journée inoubliable : je sens monter en moi la fièvre koi …
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