20/10/2004
Le ciel se couvre de plus en plus; un typhon sévit actuellement au Japon.
Heureusement nous ne nous trouvons pas (encore) dans l'oeil du typhon; la plupart des éleveurs ont toutefois dû arrêter leur récolte, à cause des pluies abondantes : les mudponds débordent presque.
Nous avons tout de même décidé d'aller jeter un coup d'oeil à la vente aux enchères de poissons de haute qualité, organisée par les éleveurs. Ceux-ci ont étalé sur la place des bassines avec dans chacune les kois que l'éleveur concerné met en vente. Ce qui me frappe, est que la majorité des kois que nous avons achetés au cours de notre voyage, atteignent au moins le même niveau que les kois exposés pour cet événement. Il y a tout de même quelques super kois qui me tentent et je me fais enregistrer pour pouvoir participer à la vente.
Quelques enchérisseurs américains font que les prix augmentent à un niveau de prix supérieurs à ceux que nous payons normalement ; il faudrait que quelqu'un dise un jour à ces gens qu'il n'est pas obligatoire de lever tout le temps la main. Nous abandonnons par conséquent l'affaire après une heure, bien que l'expérience fût instructive. Le koi le plus cher mis aux enchères était un showa quadriennal (d'environ 70 cm) de Dainichi qui obtint après à peine 3 minutes un prix de 4.500.000 JPY. (plus ou moins € 36.000 ). Ce koi a été acquis par un grossiste japonais et sera probablement encore mis en vente dans le commerce du détail. Qui veut surenchérir ?
Au courant de l'après-midi nous allons encore rendre visite à quelques éleveurs. Je sélectionne de beaux doitsu showas et des sankés chez Hiroi Kunyasu.
Le soir, la télévision montre des images spectaculaires des dégâts causés par le typhon. Le vent monte ici également et il y a un risque que l'œil du typhon sera demain à Niigata.