| Menu | |
| les pros | |
|
  |
Le Sanke
|
Famille des Taisho Sanshoku
|
Les origines:
L'origine exacte du Sanke n'est pas certaine, dans son livre, Mr Kuroki cite Mr Eziburo Hoshino comme premier éleveur alors
que Peter Waddington parle lui, de Mr Kawakami (Torazo) qui aurait été le premier à élever des Sanke vers 1915.
La famille Sanke a été stabilisée durant le règne de l'empereur Yoshihito c'est à dire, l'ère "Taisho" (entre 1912 et 1926)
d'où son nom.
Taisho signifie "grande vertu, droiture" Sanshoku signifie "trois couleurs" le nom complet est "Taisho Sanshoku", souvent abrégé en
"Taisho Sanke" et finalement réduit en "Sanke".
Il est originaire de l'une des deux lignées principales dérivant du Magoï, la lignée Asagi Magoi (de l'autre lignée le Tetsu Magoï
provient le Showa).
Du fait de leurs différentes origines, le Showa et le Sanke ont développé un Sumi (noir) différent, le Tetsu Magoï (dont le Showa
est originaire) avait un Sumi plutôt faible et mat qui partait du dessous de la ligne latérale et remontait vers la nageoire dorsale
en enveloppant le corps du poisson.
L'Asagi Magoï (dont le Sanke est originaire), a produit un Sumi d'un noir-bleu luisant qui apparait au dessus de la ligne latérale.
Le Taisho Sanshoku a été développé au départ du Kohaku vers 1914, il fait partie de ce que l'on appelle les Gosanke.
|
C'est un Kohaku.... Non, il a une marque Sumi, c'est donc un Sanke.
|
|
Un jour, dans des élevages de Kohaku, un poisson est apparu avec de petites tâches d’un noir sale réparties sur le corps.
Il faut se souvenir que la carpe d’origine des Nishikigoi est la carpe noire appelée Magoi, certains éleveurs ont travaillés en
élevant et en sélectionnant les alvins pour rassembler les tâches Sumi disparate et en faire des tâches plus importantes qui
pouvaient équilibrer les tâches Hi.
Le premier Sanke fut amené à l’exposition de Tokyo en 1914.
Durant des années, les Gosanke ont été croisés entre eux par des éleveurs comme Toshio Sakaï et Minoru Mano (Dainishi) de manière à
les améliorer.
Un des résultats de ces croisements a été une diminution de la taille et de l'épaisseur du Sumi chez le Sanke, ce qui a pu ammener
certain éleveurs comme Toshio Sakaï a chercher un autre type de Sumi pour le Sanke appelé Atarashi Sumi (voir "L'évolution").
|
Comment reconnaître un Sanké avec certitude ?
Si vous lisez la page concernant le Showa vous allez remarquer que ces deux familles peuvent se ressembler.
A l'inverse du Showa, la couleur de fond du Sanke est le Shiroji (blanc), ce qui donne un poisson d'un aspect moins sombre.
Avec un peu d'habitude, il devient impossible de les confondre, vérifiez donc les trois points suivants.
|
|
|
Point 1:
Les nageoires pectorales du Sanke peuvent être blanches ou alors avoir quelques lignes noires appellées Teijima.
Attention, certains Showa peuvent aussi avoir du Teijima.
|
|
Point 2:
La tête du Sanke doit être dépourvue de tâches noires (sumi),
elle doit ressembler à celle d'un Kohaku, les marques Sumi devraient, comme sur la photo,
commencer au niveau des épaules du poisson.
|
|
|
Point 3:
Les marques noires du Sanke sont relativement petites comparée à celle du Showa.
Comme la couleur de base du poisson est le blanc, il ne doit pas y avoir de tâches sous la ligne latérale.
|
L'évolution:
En 1919, des alvins appartenant à un cultivateur du nom de Heitaro Sato ont montrés pour la première fois des taches
rouges et noires mais il ne fut pas possible de reproduire cela.
Un autre éleveur croisa une femelle en provenance de Heitaro avec un Shiro Bekko et la progéniture eut les trois
couleurs, le blanc, le rouge et le noir. L’éleveur qui stabilisa la variété est Mr Torakichi Kawikame, celui-ci est à l’origine de
la lignée « Torazo » du nom de son père, tous les Sanke modernes sont issus de cette lignée.
Les lignées actuelles sont Matsunosuke, Jinbei, Sadazo et Kichinai.
Mr Toshio Sakai est reconnu pour ses Matsunosuke Sanke.
Comme écrit dans "Les origines", les différents croisements ont amené une diminution de la taille et de la profondeur
des marques Sumi, le Atarashi Sumi est la dernière évolution de la lignée Matsunosuke de Mr Toshio Sakaï.
Le but est de rendre au Sanke des taches Sumi plus importantes comme à son origine sans pour autant perdre les qualités du Shiroji,
du Hi et bien sûr, la brillance du Sumi typique des Sanke. Un autre objectif était d'obtenir du Maruzome Kiwa.
Les origines de ce nouveau Sumi pour les Sanke restent un secret bien gardé, mais on peut penser sans trop s'avancer qu'il y a eu
quelque part du Showa car certaines caractéristiques typiques sont présentes telles que le Menware, le Motoguro et
le Sumi enveloppant le corps du poisson.
Avec cette variété de Sanke, les discussions "c'est un Showa" ou "c'est un Sanke" ont encore de beaux jours devant elles.
Comme cette tendance est encore très jeune, on peut s'attendre à ce qu'elle s'améliore et perde les caractéristiques "Showa".
|
Comment juger de la qualité d'un Sanke ?
- Le Shiroji (blanc) doit être très pur.
- Les marques Sumi (noire) doivent être profondes et bien réparties, principalement situées dans le Shiroji.
- La tête doit être dépourvue de marques Sumi mais ce n'est pas une obligation absolue.
- Les nageoires peuvent avoir du Teijima.
Sélectionner un Sanke ressemble beaucoup à la sélection d'un Kohaku, un Sanke est principalement un bon Kohaku avec quelques
taches noires régulièrement placées.
Prenez un Sanke, enlevez les marques Sumi et vous avez un Kohaku, prenez le même Sanke, enlevez le Hi et vous obtenez un Shiro
Bekko. L'équilibre des dessins et la qualité de la peau sont des éléménts importants lors de la sélection d'un jeune Sanke.
La tête d'un Sanke est comme pour toutes les variétés de koï très importante, elle devrait avoir les mêmes caractéristiques que la
tête d'un Kohaku c'est a dire, une marque Hi mais qui ne dépasse pas les narines du poisson.
Idéalement, les premières marques Sumi devraient se trouver au niveau des épaules et pas sur la tête, cela donnera une impression de
puissance au poisson lorsqu'il grandira. Si les marques Sumi se trouvent principalement à l'arrière du poisson, cela donne un
effet d'allongement du poisson qui n'est pas très agréable.
Il est aussi préférable d'avoir les marques Sumi situées dans le Shiroji et pas dans le Hi, les Sanke modernes sont généralement des
Kohaku avec six petites marques Sumi situées dans le Shiroji.
|
Il est préférable que les marques Sumi soient majoritairement présentes dans le Shiroji et pas dans le Hi.
|
|
Un Sanke devrait avoir 70% de Hi, 10% de Sumi et le reste soit 20% de Shiroji.
Lors du choix d'un jeune Sanke, donnez la priorité au Hi suffisant et bien réparti sur le corps avec très peu de Sumi car il a tendance
à apparaître avec l'age du poisson. Evitez un Sanke avec beaucoup de petits points Sumi sur le corps, chaques marques Sumi doit être bien
séparée des autres et avoir une surface de plusieurs écailles.
|
|
|
Le Hi du Sanke, tout comme celui du Kohaku, peut être rouge orangé car souvent il s'améliore avec l'âge du poisson.
Les nageoires peuvent être toutes blanches ou avoir de fines lignes noires (Teijima), mais il ne peut pas y avoir de marques Hi (Motoaka). Attention quand même lors de la sélection car s'il y a trop de Sumi sur les nageoires, une fois adulte, celles-ci
peuvent devenir trop sombres.
Comme pour tous les koï, cherchez un poisson avec de larges épaules et de grandes pectorales, cela indique un grand potentiel de croissance.
Les Variétés et les Sous Variétés
|
|
|
Le Sanke Atarashi Sumi
|
Le Doitsu Sanke
|
Le Sumi de ce Sanke ressemble au Sumi d'un Showa.
Photo Thanks to BKKS
|
Variété sans écailles du Sanke.
Photo Thanks to KoiSan Europe
|
|
|
Le Sanke Ginrin
|
Le Aka Sanke
|
Variété de Sanke avec des écailles Ginrin.
Photo Thanks to KoiSan Europe
|
Dans cette vatiété, le Hi est prédominant.
Photo Thanks to Kim's Koi
|
|
|
Le maruten Sanke
|
Le Kanoko Sanke
|
Cette variété a la particularité d'avoir une tache rouge sur la tête.
Photo Thanks to KoiSan Europe
|
Les marques Hi de cette variété sont de la taille d'une écaille.
Photo Thanks to Aquatechnobel
|
Lexique:
|
Asagi Magoi:
Un des premiers descendants de la carpe Magoi, cette lignée est à la base des Goshiki, des Kohaku, des Goromo et des Sanke.
|
Atarashi Sumi:
Nouveau Sumi pour le Sanke, plus grand et plus profond qui se rapproche du Sumi du Showa, il a été développé par Toshio Sakai.
|
Teijima:
Sumi sous forme de bandes, terme souvent utilisé pour décrire les nageoires pectorales d’un Sanke.
|
Maruzome Kiwa:
Le Kiwa suit la forme des écailles, aussi appelé Tama Giwa, c’est l’une des deux principales formes primaires du Kiwa, elle est principalement présente dans la lignée Dainichi, cette forme de Kiwa est recherchée.
|
Menware:
Décrit une tache Sumi qui divise la tête, c’est aussi appelé Menware. Un bon Hachiware va de la tête aux épaules avec une forme Inazuma.
C’est présent sur les Shiro Utsuri, les Showa les Kin Showa et autres Utsuri.
|
Motoguro:
Taches Sumi à la base des pectorales, idéalement elles doivent représenter 30% de la surface.
Cela devrait apparaître sur les variétés provenant du Karasugoi telles que le Showa, Shiro Utsuri, Kumonryu, Beni Kumonryu etc.
|
30/03/2008
|
|
  |
| Visites | |
Nb visites aujourdhui :
1091
|
| Partenairs | |
.jp
|
|
.be
|
|
.be
|
|
.be
|
|
.nl
|
|
.nl
|
|
.uk
|
|
.uk
|
|
.de
|
|
.de
|
|
.de
|
|
.es
|
|
.se
|
|
.it
|
|
.us
|
|
.za
|
|
|