CONCLUSION
La plus grande attention doit donc être apportée à vos prochains achats de Koï.
Evitez de multiplier les provenances de vos carpes.
Une garantie maximale doit vous être assurée, par votre revendeur spécialisé, lors de vos achats (tests fait sur les poissons, et provenance la plus sûre possible).
Il est important aussi, de réduire dans la mesure du possible, les échanges à risques, de carpes, et de végétaux, entre passionnés.
Avec une précaution toute particulière de mi juin à début septembre (environ), période durant laquelle, les risques liés au KHV (propagation et développement de la maladie) sont plus importants. Il est au demeurant déconseillé de manipuler les carpes Koïs matures à cette saison.
Un mot du docteur vétérinaire Françoise POZET
Le KHV est désormais une maladie dont l’importance économique fait qu’elle est inscrite sur la liste des maladies réglementées au niveau européen.
Dans l’objectif d’instaurer une surveillance, d’améliorer les connaissances sur son épidémiologie, et enfin de pouvoir proposer des mesures de lutte préventives adaptées, il serait nécessaire que les professionnels s’entendent pour accepter de transmettre les informations relatives aux nouveaux cas apparus en France.
L’exploitation de ces informations pourraient se faire de façon totalement anonyme sur une base de données nationale (un réseau de surveillance des maladies des poissons a été mis en place récemment sous l’égide de l’AFSSA de Brest, et les informations recueillies consensuellement avec les pisciculteurs par les vétérinaires indépendants , libéraux ou des laboratoires départementaux de diagnostic, y seront enregistrées anonymement), puis internationale (EPIZONE : Network of Excellence for Epizootic Disease Diagnostic and Control ).
Le LDA39 se propose pour centraliser ces données et faire les diagnostics de confirmation lors de mortalités suspectes.
REMERCIEMENTS ET BIBLIOGRAPHIE
Remerciements
Un grand merci au docteur vétérinaire Françoise POZET, responsable du laboratoire d’analyse vétérinaire de Lons le Saulnier dans le Jura, qui m’a fourni la plus grande partie des informations utilisées, et qui a sollicité le docteur vétérinaire R.P. Hedrick de l’université de DAVIS en Californie, pour me transmettre des informations récentes de qualité.
Merci aussi à ceux qui ont consacré du temps à répondre, soit oralement, soit par écrit, à mes questions :
- Le docteur vétérinaire Bruno Jacobs, de la société Aquatic Science
- Le docteur vétérinaire Marteen Laamens pour ces informations et les photos également,
- Le docteur vétérinaire Frédéric Esnault, de la société Trouw-France
- Le docteur vétérinaire Mordi Haimi, de la société Mag Noy Israël
- Monsieur Luc Ladonne, responsable du syndicat des professionnels de l’animalerie, le PRODAF
- Nos partenaires au Japon, Michel Capot et les éleveurs de la région de Niigata.
Bibliographie :
* Aqua Filia n° 7, article « L’emergeance de l’Herpès Virus de la carpe Koï et sa signification pour l’aquaculture européenne » du docteur vétérinaire Françoise Pozet au LDA 39
* Informations générales sur le K.H.V. de Philippe Guillet, président de l’association « Passion Bassin »
* « Le spécialiste du Koï » du vétérinaire Maarten Lammens
Achevé le 30 janvier 2007
Monsieur DA CRUZ Tony
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